• Pays fascinant que le Japon ! A l'autre bout du monde, une culture totalement différente, des us et coutumes à des années lumières de chez nous... captivant !

    Sur les 7 jours pleins que nous avions au Japon, nous avons décidé de passer par Tokyo (4 jours) et Kyoto (3 jours).

    Résumé de Tokyo en vidéo (3'05) et plus de détails ci-dessous :

    Nous sommes au début de l'automne, les couleurs sont en train de changer, la nuit tombe encore tôt : vers 18h, il fait déjà noire. Arrivés en fin d'après midi, après une pause par la case hôtel (plus d'infos ici) nous sommes directement allé dans le quartier de Shibuya, à 4 stations de métro de là pour dîner. Beaucoup de monde, des écrans géants sur les buildings, des affiches partout en japonais, pas de doute, on est bien à Tokyo !  

    Jour 1

    Le lendemain, direction le fish market de Tsukiji, malheureusement un peu tard, nous arrivons alors que les marchands sont en train de ranger. On a quand même l'occasion de voir un peu les produits de la mer et certains... ne donnent pas très envie ! On passe également par le marché local à côté qui permet de découvrir que les japonais adorent les poissons et seiches séchés, soit vendus sous plastique, soit vendus au poids. Et plein d'autres choses : fruits, légumes, épices parfois avec des odeurs bizarres. Le point sensible au Japon c'est qu'ils ne parlent absolument pas anglais, que c'est très rarement traduits, donc on peut difficilement demander des explications sur les produits. Ce qui est très dommage avouons-le !

    Cette difficulté s'est bien faite sentir quand nous avons ensuite été à Tokyo Station pour acheter un billet de bus pour le Mont Fuji pour le lendemain. Au passage, on a vu le Kabuki-za, le théâtre de Kabuki de Tokyo. Les acteurs de Kabuki ne peuvent être que des hommes, et certains sont adulés : ils ont le statut de "trésor vivant". C'est une vocation de père en fils : dès leur plus jeune âge, les enfants d'acteur de Kabuki rentrent à l'école de Kabuki, le yago.

    A Tokyo Station, chance, au guichet des bus, la personne baragouine 3 mots d'anglais, le plus que l'on a entendu jusque là ! Par contre dès que l'on veut poser une question.... pas possible de se comprendre. Après quelques dessins, on arrive à prendre les billets. Par contre, savoir combien de temps met le bus, à quelle station on doit s'arrêter etc. aucune idée. On verra bien.

    Ensuite on se rend au guichet des trains et TGV pour acheter nos billets de Shinkansen (appelé aussi Bullet Train car peut atteindre les 320 km/h). On a d'abord tenté les machines automatiques pour prendre notre billet de train mais à chaque tentative, on tombait sur un prix différent, pourtant en ayant a priori choisi les mêmes options. Au bout de 4 tentatives, on a décidé d'aller au guichet. Normalement le prix pour un shinkansen Tokyo-Kyoto aller- retour est de 210€ environ. Ce que nous a bien confirmé le guichetier. Pour nous parler, il utilisait des fiches : au recto en japonais, au verso la traduction en anglais. Pratique sauf si on a des questions !

    On remonte ensuite pour voir le Parc du Palais Impérial. C'est un coin calme et reposant, des étendus d'herbe bordées d'arbres colorés. Pour voir le Palais lui-même, il faut s'enregistrer à l'avance pour une visite guidée qui a lieu 2 fois par jour. 

    On prend ensuite le métro pour le nord-est de Tokyo, dans le quartier de Asakusa voir le temple Senso-ji tout d'abord. Construit bien avant Tokyo, c'est son plus vieux temple. On peut y tester son destin (omikuji) pour 100 yens : poser une question en secouant une boîte qui contient des bâtonnets avec des numéros écrits en japonais. Reconnaître le numéro sur les tiroirs devant vous et prendre un des papiers. Votre fortune, qui répond à votre question, y est inscrite. Petit tour ensuite par le tombeau Asakusa-jinja qui date de 1649.

    Nous nous rendons ensuite à pied au Tokyo Sky Tree, une tour de 634m sur laquelle on peut monter à 2 niveaux : le premier est à 350m et coûte 2000 yens. Si on veut monter à 450m, il faut payer 1000 yens de plus. Comme il fait déjà bien nuit, la vue est intéressante mais pas spectaculaire, nous nous sommes contentés du premier niveau. 

    Pour finir la soirée nous sommes allées au Asahi Sky Room, au 22 étage d'un building avec vue sur la Tokyo Sky Tree pour prendre un verre.

     

    Les incontournables au Japon à Tokyo et Kyoto (1/2)

    Voici comment on explique quoi faire si quelqu'un se trouve sur les voies : en manga ! 

     

    Jour 2 
    Départ pour le mont Fuji : rendez-vous à la gare de Tokyo au niveau des bus à 8h40 pour Kawaguchiko. Durée du trajet : quasiment 3h. A priori le bus qui part de Shinjuku ne mettrait que 2h30 et irait jusqu'à la Fifth Station.

    Nous arrivons à Kawaguchiko, en bas du mont Fuji, en bord de lac. De là, 2 options : soit on prend un bus qui nous amène à la Fifth Station (1h de plus) dans la montagne où apparemment il fait très froid à cette période de l'année, soit on prend un sightseeing bus qui fait le tour des lacs et nous dépose à des endroits clés. Comme le bus de retour est à 15h30, nous choisissons cette option. Cela nous permet de voir le mont Fuji sous tous les angles et de nous promener dans des jardins en bord de lac. Il fait très beau, c'est vraiment magnifique. Subjuguant !

    Le retour est un peu plus chaotique puisque l'on arrive sur Tokyo à l'heure de pointe donc on met plus de 3h30 pour arriver à l'hôtel. Le soir nous retournons à Shibuya. La promenade post-repas nous fait aller dans les rues de love hôtels : à Tokyo, c'est très répandu et totalement respectable. Les surfaces sont si petites et si chères que les tokyoïtes vivent souvent en famille (grands-parents, parents, enfants) sous le même toit donc pour avoir un peu d'intimité, ils vont dans des love hôtels. Deux formules : Rest (pour 1h, 2h ou plus) ou Stay (pour la nuit). Et il y a le choix.

    Les incontournables au Japon à Tokyo et Kyoto (1/2)

    Le mont Fuji


    Jour 3 
    De retour à Shibuya le matin pour voir ce que l'on appelle le Shibuya crossing : à un croisement particulier, comme tous les feux sont à un moment au rouge en même temps, tous les passants traversent au même moment dans tous les sens, ce qui est impressionnant vu le monde qu'il y a à cet endroit. Ils traversent même en diagonal, ce qui n'existe pas chez nous !

    On se rend ensuite au Meiji-jingu, au milieu d'un parc. C'est le week-end, il y a plein de tokyoïtes habillés pour l'occasion : un mariage, une cérémonie... c'est vraiment sympa. Ce lieu est le plus grand temple - tombeau dédié aux Empereurs Meiji et Shoken, qui date de 1920.

    On se promène ensuite dans Takeshi-dori, une rue éclectique de boutiques fashion où le mot bazar prend tout son sens. Il paraîtrait que c'est là que les goth-lolis (les lolitas gothiques) viennent faire leurs courses. Ça vous étonne si on vous dit qu'on a rien acheté ?!

    Après cela, balade le long de Omote-sando, les Champs-Elysées locaux. Beaucoup de boutiques de luxe et une architecture intéressante. 

    Direction ensuite Roppongi Hill pour manger un bout et monter au Tokyo City View, au 52e étage. La vue est sympathique, on a le droit de voir également une exposition sur les poupées type Barbie et leur évolution. Cela fait limite peur, d'autant que certains tokyoïtes (homme ou femme) se promènent avec leur poupée, l'assoient à leur table, mangent avec elle, la prennent en photo, c'est un peu bizarre. Dans le billet, il y a un accès au Mori Art Museum, qui ne fait que des exposition temporaires. Celles que l'on voit est pour le coup très étrange...

    Les incontournables au Japon à Tokyo et Kyoto (1/2)

    Les tokyoïtes et leurs poupées à l'expo du Tokyo City View

    Soirée à Shinjuku, très animé car samedi soir.

    Demain, départ pour Kyoto ! 

    Conseils hôtel à Tokyo et Kyoto 


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  • Halloween est pris très au sérieux à Singapour : une partie de l'île de Sentosa a entièrement été transformée en une ville fantôme peuplée de monstres et cherche à vous faire... peur !

    Imaginez : vous vous retrouvez de nuit, au sein d'une ville reconstituée, avec des maisons dégradées ou en feu, une rue en bord de jungle, des bruits et des cris venant de là, des squelettes et des "cadavres" tout au long du chemin, et surtout des fantômes/zombies/monstres qui surgissent de nulle part pour vous effrayer ! Bienvenue à Sentosa Spooktacular pour une soirée de frissons.

    La reconstitution est basée sur le film d'horreur thailandais de 2011 : LADDALAND. L'histoire d'une famille qui déménage dans la ville de Laddaland et qui va faire face à des événements inexpliqués.

    Dans cette ville fantôme, il y 3 maisons à visiter, chacune basée sur un film d'horreur asiatique : The swimmers, histoire d'une piscine hantée par des nageurs morts noyés, Alone histoire de siamoises que l'on sépare et Countdown ou comment un jour de l'an peut tourner au cauchemar. 

    Que faire à Halloween à Singapour ?

     

    Vous traversez chaque maison dans le noir, parfois avec des lunettes 3D pour un effet d'optique saisissant, vous passez par des salles et des couloirs étroits et au détour de l'un deux, derrièrre un rideau ou un miroir, des montres ou des fantômes vous surprennent. Vous avez crié et vos amis ont ri ? Ne vous inquiétez pas, leur tour viendra...

    Si vous n'avez pas peur de vous promener et au détour d'un chemin de rencontrer cela : 

    Que faire à Halloween à Singapour ?


    alors vous êtes prêts à tenter l'expérience.

    Intéressés ? Rendez-vous sur le site www.spooktacular.com.sg (en anglais). Venir vers 21h - 21h30, vous ferez de la queue pour la première maison (80 min dans notre cas) mais ensuite vous ferez moins de 30 min de queue pour les 2 autres maisons jusqu'à la fermeture (entre 0h30 et 1h).

     


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  • Quand on vient à Singapour pour un court séjour, on ne se rend pas forcément compte combien la vie est différente de chez nous. Contrairement aux capitales des pays alentours (Kuala Lumpur, Bangkok…), la ville semble civilisée, c’est propre, les gens suivent la mode, les transports fonctionnent très bien, c’est proche de ce que l’on connait. 

    Mais quand on creuse un peu ou que l’on reste plus longtemps, on sent que les différences ne sont pas si subtiles :   

    • Le régime alimentaire est différent : les plats sont essentiellement asiatiques (on mange beaucoup de riz et de poulet !) surtout si on mange régulièrement dans des foodcourts, et les légumes et fruits que l’on peut acheter en supermarché aussi, donc même si c’est vraiment bon, il faut un peu de temps pour habituer son estomac. 

    • Le climat est très éloigné de notre climat français : comme Singapour est à l’équateur, il n’y a pas vraiment de saison. Il fait environ 30° toute l’année, le climat est tropical, chaud et humide. Mais quel bonheur de vivre en t-shirt tout le temps ! Les fortes pluies ainsi que de violents mais courts orages ont lieu essentiellement entre novembre et février, ce n’est donc pas la meilleure période pour visiter la ville. Parce qu’ici quand il pleut, il pleut ! Attention aux endroits fermés tels que métro ou malls : la climatisation pourrait devenir votre pire ennemie. Encore plus au cinéma ! Je conseille d’avoir un gilet avec vous tout le temps, vous allez voir que c’est très utile et ça vous évitera de devoir prendre rendez-vous avec un médecin… 

    • Nouvelle ville, nouvelle langue, nouvelle culture : cela demande à notre cerveau d’essayer de comprendre en permanence pourquoi et comment les choses se passent ici. Arriver à situer les différents quartiers de la ville, décrypter comment fonctionnent le métro, les bus et les taxis, où faire ses courses, où acheter une carte SIM, manger avec des baguettes au quotidien, la monnaie à convertir, ne pas oublier que l'on circule à gauche, même dans les escalators, pas mal de nouveaux concepts à intégrer en somme ! Et l’anglais a beau être une langue nationale, leur façon de parler et leur accent n’ont rien d’évident au départ ! Quant à l’aspect culturel, on en découvre tous les jours : face à une même situation, un singapourien ou un français n’aura pas du tout la même réaction… 

    Résultat, ne vous s’étonnez pas si vous vous sentez fatigué même après plusieurs semaines à Singapour, c’est plutôt bon signe, c’est que votre cerveau et votre corps font l’effort de s’adapter ! 

    Mais c’est aussi pour cela qu’on aime être ici, pour découvrir à proprement parler un autre univers, si différent du nôtre et en profiter pour s’enrichir personnellement. 

    Ça vous dit de venir tenter l’expérience maintenant j’espère ?!


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  • C'est toujours agréable de visiter le jardin botanique d'une ville, endroit calme et relaxant par excellence. Certains sont quand même mieux que d'autres. Celui de Singapour est particulièrement réussi.

    Vous allez découvrir au gré des 64 ha qu'il existe plusieurs jardins au sein même du jardin botanique : 
    - le jardin de l'évolution est très bien fait, il retrace l'évolution des espaces végétales depuis la naissance de la Terre jusqu'à aujourd'hui
    - le jardin des gingembres où on se rend compte qu'il existe plus de 250 variétés (et oui!)
    - le jardin aux orchidées, le seul accès payant du jardin botanique (5$)
    - le jardin des guérisons où toutes les plantes médicinales sont répertoriées en fonction de la pathologie à soigner
    - le jardin des senteurs 
    - la forêt tropicale, un espace de jungle préservé rappelant comment Singapour était à l'origine.

    Durant la balade, vous tomberez également sur des lacs dont le lac aux cygnes.

    Plusieurs endroits sont propices au repos et à la détente : pique-niquer sur l'herbe, méditer sur un banc face à un arbre centenaire, discuter sous un kiosque...

    Vous pourrez également croiser un iguane au détour d'un chemin, des lézards se cachant dans des troncs et des écureuils sautant d'arbre en arbre.

    Visite en vidéo (2'22) :

    Prévoir du temps car faire le tour du parc en visitant les différents jardines prend du temps et c'est aussi l'occasion de ralentir le pas; ne pas oublier de prévoir de l'eau. 


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  • Ville surprenante que Hong Kong. A la fois énorme mégalopole de 7,2 millions d’habitants entre la montagne et la mer, avec ses tours immenses, le bruit incessant et la foule compacte, entrecoupées d’espaces verts et calmes tels que parcs et temples. 

    Témoignage de la ville et de la Révolution des Parapluies en image (3'33) : 


    En un long week-end nous avons eu le temps de faire Kowloon et Hong Kong, et de passer faire un tour voir les manifestants dans leur combat (vain ?) pour la démocratie. 

    Etre basé à Kowloon vers le métro Jordan permet de visiter le temple street night market et Mongkok plus haut nord facilement ainsi que d’accéder rapidement à Hong Kong, dans le sud. Hong Kong de nuit, ça clignote de partout ! 

    Tsim Sha Tsui Promenade sur la jetée donnant sur la skyline de Hong Kong est agréable de jour comme de nuit. Prendre le Star Ferry (pour la modique somme de 34 centimes d’euros) donne une vue très sympathique sur la ville. La traversée dure 10 min. 

    Les temples et les parcs méritent une petite visite. On peut faire des vœux et rencontrer des « fortune tellers » dans les temples ; dans les parcs, il y a souvent des volières avec des oiseaux exotiques, voire des singes dans le jardin botanique. Cela fait surtout du bien de se retrouver au calme après avoir marché longtemps dans la ville ! 

    Sur Hong Kong, nous sommes allés jusqu’à Causeway Bay en métro et on est remonté à pied par Wanchai, Admiralty, Central et Sheung Wan. 

    Hong Kong, ça reste la Chine (même si les Hongkongais ne se considèrent pas chinois !) : la circulation, les lumières agressives, le bruit constant, le kitsch, les bousculades dans la rue, on retrouve certaines caractéristiques bien locales. Et c’est là aussi qu’on se rend compte sur Singapour n’est pas une ville « chinoise » malgré l’origine d’une grande partie de la population. 

    Attention si vous voulez monter au Victoria Peak par le tramway : on a fait 1h30 de queue entre le moment où on est arrivé devant le tram pour acheter un billet et le moment où on est arrivé en haut du peak (impressionnante la montée !). Donc prévoir du temps ! Une fois en haut il y a deux malls où l’on peut manger et on peut faire une promenade autour de la montagne avec une vue à 360° sur Hong Kong. De ce fait, la vue sur le toit du mall ne vaut pas forcément le coup (bon en même temps c’est 4€ donc pas obligé de se priver). 

    Du côté des stations Admiralty et Central, les manifestants pro-démocratie ont bloqués des axes importants de circulation. C’est la révolution des parapluies. Des messages du monde entier sont laissés par les hongkongais et les touristes de tout horizon. Des barricades sont placées autour des axes. De jour, les militants de « Occupy Central with Love and Peace » font surtout du sitting. Cela dit, pas sûr que Pékin revienne sur sa décision….

    Conseil hôtel à Hong Kong


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